21/05/2015

Published 23:04 by with 0 comment

Lake Martin et Longfellow-Evangeline State park

Mardi 21 Avril



Lake Martin


Sur les conseils de notre cher Guide du Routard nous sommes allés nous promener au Lake Martin, un joli coin de verdure un peu à l'écart des circuits touristiques. Du vert, des cyprès, de la mousse espagnole et de la faune sauvage à gogo.



De nombreux oiseaux viennent nicher dans cet endroit protégé. Les 3 taches blanches sont de grands oiseaux.


Un petit ponton en bois surplombant l'eau nous a permis de nous balader au milieu des cyprès.



On a aperçu le bout du nez d'un alligator au milieu des lentilles d'eau.


Au premier plan, un dwarf palmeto (palmier nain). Loïc aime beaucoup ce nom.


C'est la première fois que nous avons eu l'occasion de faire un peu de "randonnée" car il y avait un petit chemin longeant la rive ouest du lac. Nous étions entourés d'eau de part et d'autre, mais les arbres nous empêchaient de bien voir le lac.


Un bruit dans les feuillages nous a fait sursauter, mais bon vu la taille de la bête on ne risquait pas grand chose. On a attendu un peu pour le voir bouger, mais il est resté totalement immobile tant qu'on était dans les parages.


Une petite avancée de terre nous a permis de nous rapprocher du lac.


Les cyprès aiment avoir les pieds dans l'eau.


On croirait de l'herbe, mais ce sont des lentilles d'eau.


La rive est du lac se visite en voiture et c'est là qu'on a vu ce gros alligator. Ils aiment vraiment se dorer au soleil dans les eaux stagnantes.


Encore de nombreux oiseaux dans les arbres.



Un joli héron bleu.


La jolie vue depuis notre coin pique-nique. Chose étonnante, on n'a pas trouvé de table de pique-nique donc on a mangé dans la voiture.








Longfellow-Evangeline state historic site


Ce site historique situé le long du bayou Tèche met en avant la diversité culturelle de cette région qui mêle des influences Créoles, Acadiennes, Françaises, Espagnoles, Indiennes et Africaines.
Ancien territoire de chasse des Indiens Attakapas, ce site a ensuite fait partie d'une concession royale Française pour l'élevage de vache (appelée vacherie en Louisiane). Par la suite, de l'indigo, du coton puis de la canne à sucre furent cultivés sur ces terres.

La maison Olivier, du nom de Pierre Olivier du Clozel du Vézin, un créole aisé qui acheta le terrain au début du 19ème siècle. Il fit construire la maison vers 1815. Son fils Charles la fit agrandir vers 1840. C'est un bon exemple d'une maison Créole surélevée mêlant des influences Louisianaises, Antillaises, Africaines et Françaises. Les murs de briques du Rez-de-chaussée font 35 cm d'épaisseur. Des esclaves ont fabriqué les briques avec de l'argile du bayou.


Le porche était incliné de façon assez importante pour permettre une meilleure évacuation de l'eau lors des fortes pluies.


En haut de la tête de lit, l'objet ressemblant à un rouleau à pâtisserie, servait à retaper le lit le matin pour répartir les plumes du matelas.


Une partie du mur a été découverte, ce qui permet de voir les poteaux en bois de cipre et le bousillage (mélange de boue, de mousse espagnole et de chaux) utilisés pour construire les maisons.


La salle de jeu. Lors de la construction de la maison, cette pièce n'existait pas et on était sur le porche. Du coup, le sol est incliné et on voit encore les volets.


L'arrière de la maison.



La cuisine séparée de la maison. A gauche, une machine pour faire des saucisses. Au premier plan, une pince pour faire du sucre en poudre à partir de gros pavés de sucre.

Une reproduction de maison Acadienne typique des années 1800 : beaucoup plus simple que la grande maison créole.



La chambre et la moustiquaire, élément indispensable.



Le four à pain.


Le coin est joli, mais plein de moustiques, donc on ne s'est pas éternisé. L'escalier à droite, conduit à l'étage supérieur où dormaient les garçons à partir de 12-13 ans.


Petite pause à l'ombre sur un rockingchair : on était bien comme tout.

Le musée était très intéressant avec de nombreux panneaux évoquant la culture et les différents aspects de la vie quotidienne. Les explications étaient en français et en anglais, ce qui nous a bien arrangé. Cette frise chronologique reprend les dates importantes concernant les créoles et les acadiens.



A droite une grosse balle de coton et à gauche la presse à coton. Une fois compressé c'est très compact et lourd.


Les deux brosses en haut à droite servent à peigner le coton et à le débarrasser de ses impuretés. En haut à gauche : les deux variétés de coton jaune ou blanc (plus cher). Au milieu, du coton teint en bleu avec de l'indigo. En plus, de la canne à sucre et du coton, la Louisiane a cultivé de l'indigo. Mais la culture étant complexe et les rendements moins bons que dans les Caraïbes, ce n'est pas la culture qui s'est le plus développé.


Un roué pour filer le coton. En voyant ça et les fleurs de coton, on avait du mal a comprendre comment ça fonctionne pour obtenir des bobines de fil. Le lendemain, on a vu une démonstration de filage, c'était vraiment intéressant de voir la technique.



La mousse espagnole une fois morte et sèche. C'est cela qui servait de rembourrage pour les canapés ou matelas.


Un collier à mulet en mousse espagnole.


"Evangeline" est un poème d'Henry Wadsworth Longfellow publié en 1847. Ce poème a fait connaitre le génocide des Acadiens de Nouvelle-Ecosse par les Anglais en 1755 puis l'installation de certains réfugiés Acadiens en Louisiane une dizaine d'années plus tard.

L'église catholique de Breaux bridge.


L'intérieur était surprenant vu que l'extérieur était plutôt classique.




Le nom des rues est en français et anglais.


Teche signifie serpent en langue indienne Chitimacha. Selon la légende indienne, le lit du bayou aurait été creusé par un serpent géant mesurant plus de 10 miles. Les indiens se regroupèrent pour tuer le serpent qui était leur ennemi. Celui-ci en se débattant avant de mourir creusa le lit du bayou.





      edit

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire